Un workflow est une série d’actions répétable que l’on peut exécuter sur le plan procédural pour atteindre un objectif métier précis.
Voici des exemples de workflows courants des entreprises :
Pour atteindre un objectif métier, il existe d’autres types de workflow unique, comme les projets.
Une entreprise compte en général des centaines d’employés, voire des milliers. Son exploitation courante consiste en de nombreux workflows exécutés chaque jour par ses équipes. Il existe en gros deux types de workflows métier d’entreprise :
Workflows uniques : en général appelés projets. Chacun de ces workflows présente des besoins et des objectifs finaux spécifiques et apporte une solution précise à ces besoins et objectifs. Il s’agit souvent de projets à long terme, ayant un délai d’exécution d’au moins un an.
Workflows répétitifs : courants dans l’exploitation d’entreprise. L’entreprise les exécute chaque jour avec des entrants similaires et des résultats prévisibles.
Chaque secteur ou domaine (industrie, entreposage, logistique ou gestion du personnel) comprend des workflows avec différentes étapes exécutées successivement pour atteindre un objectif métier ou final. Comme ils se déroulent aussi au sein d’une entreprise, on parle de workflows d’entreprise.

La gestion des workflows d’entreprise (EWM) est le processus global consistant à planifier, exécuter, analyser et gérer des workflows d’entreprise via des tâches manuelles ou automatiques.
L’identification des processus répétitifs et leur automatisation avec la gestion des workflows marque la première étape pour assurer la viabilité organisationnelle. L’EWM s’impose pour :
Il existe plusieurs méthodes EWM, les deux courantes étant :
Cette méthode repose sur l’emploi de personnel pour superviser manuellement chaque workflow d’entreprise, du début à la fin. Elle s’avère chronophage et tend à être gourmande en ressources et répétitive. Elle est aussi source d'erreurs, à cause du facteur humain inhérent.
La gestion des workflows d’entreprise automatique constitue la meilleure méthode. Exécutée avec une solution logicielle d’automatisation de workflow, l’EWM devient :
Dans ce cas, l’entreprise achète des solutions logicielles prédéfinies pour automatiser et gérer ses workflows. Souvent appelées des solutions standards ou de série, elles offrent un ensemble de modules EWM. Si l’entreprise veut personnaliser ces solutions, elle ne le peut pas normalement.
Dans ce cas, l’entreprise fait appel à des développeurs pour gérer ses workflows. Cette catégorie se divise elle-même en différentes approches, comme :
Le low-code consiste à développer des solutions logicielles avec un minimum de programmation. On peut automatiser des workflows et les gérer à l’aide d’outils graphiques interactifs. Inutile de programmer totalement des solutions automatisées dans des langages informatiques complexes.
1. Générateurs de formulaires : servent à collecter les informations nécessaires à l’automatisation.
2. Générateurs de processus métier : ces générateurs à diagrammes permettent d’automatiser et de gérer les workflows via une interface utilisateur graphique (GUI).
3. Générateurs de tableaux de bord : servent à afficher les statistiques de workflow et à les gérer précisément.
Ces plateformes offrent de nombreux avantages aux entreprises. Voici les plus notables :
Les plateformes low-code offertes reposent en général sur un modèle SaaS (Software-as-a-Service), avec un abonnement en versant des frais annuels ou mensuels pour les utiliser.
En cas de projets, les workflows sont uniques. On doit les définir après une collecte minutieuse des exigences. On peut identifier facilement les workflows répétitifs, car il faut les exécuter fréquemment avec des entrants et des résultats similaires.
Un workflow comporte plusieurs étapes de bout en bout.
Par exemple, voici les étapes d’un workflow de gestion des demandes :
Début
Demande ajoutée
Demande en cours d’examen
Demande vérifiée
Demande réglée
Fin
Les transitions (actions intermédiaires assurant la progression d’une étape à l’autre) sont :

Voici comment le workflow ci-dessus apparaît dans AppCreator, la plateforme d’orchestration de workflows low-code de ManageEngine.

Une autre façon de gérer les workflows d’entreprise consiste à créer des solutions low-code. On transforme rapidement chaque besoin en une application. Les applications low-code permettent :
Par exemple, pour gérer les workflows de recrutement, l’entreprise peut développer une application low-code qui prend en charge tout le processus, de la sélection des candidats à l’intégration des employés. On peut créer ces applications low-code très rapidement, jusqu’à 10 fois plus vite qu’avec les méthodes classiques. Les générateurs graphiques qu’offrent les plateformes low-code le permettent.
L’EWM reste une question complexe. L’adoption de plateformes low-code accélère et simplifie l’EWM. Finalement, on obtient une solution avantageuse à la fois pour les utilisateurs opérationnels et la DSI.
La plupart des plateformes sont hébergées dans le cloud. Souvent, il suffit d’un navigateur, d’une connexion Internet et d’un abonnement à la plateforme de son choix.
Peu ou pas d’expérience en programmation. La plupart des générateurs interactifs utilisant une interface graphique WYSIWYG, aucune formation n’est exigée.
Bien moindre. Inutile de payer des experts spécialisés qualifiés pour gérer les workflows d’entreprise sur une plateforme low-code. Le délai de mise sur le marché réduit allège aussi les coûts.
L’architecture des plateformes low-code garantit que les solutions en résultant évoluent automatiquement avec un nombre d’utilisateurs variable. Nul besoin d’adapter les solutions low-code si le nombre d’utilisateurs augmente.